A Month of French Authors/ Un Mois d’Auteurs Français

Today marks the beginning of a month-long challenge that will introduce you to French contemporary authors, male and female, two per day (That’s the goal, at least:)

This challenge would have been impossible without the help of my French blogger/friend who writes under the name La Livrophage about all things literary. She has provided me with countless names and extracts from novels I haven’t always read. Her support has been unconditional. If you read French, stop by her blog. The only issue you’ll encounter is that your to-read list will grow and grow…

Her contribution has slightly modified my initial goal. In the end, I’ve decided to offer a French and  English version for every single post. So whether you read French or not, my hope is that you’ll discover a little bit of the vibrant French literary scene every day in April.

This link will help you find the French authors who are translated in English.

 

So here are Olivier Adam and Ingrid Astier for the letter A!

Olivier ADAM est né à Draveil, dans l’Essone, le 12/07/1974.

Il suit des études de gestion d’entreprises culturelles puis commence à écrire; il participe en 1999 à la création du festival littéraire “Les correspondances de Manosque.”

En 2000, Olivier Adam publie aux éditions du Dilettante son premier roman, “Je vais bien, ne t’en fais pas.”

Il signe ensuite avec les éditions de l’Olivier où il publie “A l’Ouest “(2001), “Poids léger” (2002), “Passer l’hiver” (recueil de nouvelles, Prix Goncourt de la Nouvelle 2004 et Prix des Éditeurs 2004), “Falaises” (2005, sélectionné dans 13 prix littéraires sans obtenir aucune récompense) et “À l’abri de rien” (2007, (prix Roman France Télévisions, prix Jean-Amila-Meckert et Prix Populiste et favori du Prix Goncourt 2007). Entre-temps, en 2003, il devient directeur de collection aux éditions du Rouergue.

Parallèlement, Olivier Adam écrit aussi plusieurs ouvrages pour la jeunesse, publiés pour la plupart à l’École des Loisirs: “On ira voir la mer” (2002), “La Messe Anniversaire” (2003), “Sous la pluie” (2004), “Douanes” (2004, éditions Page à page) “Comme les doigts de la main” (2005) et “Le jour où j’ai cassé le château de Chambord” (2005). Il publie par ailleurs régulièrement des textes courts dans les revues littéraires et anime des ateliers d’écriture en milieu scolaire.

Des histoires plein la tête, Olivier Adam sort coup sur coup “Des vents contraires” (Prix RTL-Lire 2009) et “Le cœur régulier” (2010), tout en écrivant des ouvrages jeunesse, “Les Boulzoreilles,” avec Euriel Dumait (2010) ou “Personne ne bouge” (2011).

“Les lisières” est sorti à la rentrée littéraire 2012, un roman où le destin d’un homme croise celui de la France.

En 2015, “Peine perdue,” qui se penche sur vingt-deux personnages d’une station balnéaire de la Côte d’Azur, est finaliste du Prix des libraires.

Pour le cinéma, outre la co-scénarisation de ses romans (“Je vais bien ne t’en fais pas” adapté en 2006 par Philippe Lioret, “Poids léger” adapté en 2004 par Jean-Pierre Améris et “Sous la pluie” en cours d’adaption par Patrick Goyette), Olivier Adam a co-signé les scénarios de “L’été indien” d’Alain Raoust (2007) et de “Maman est folle” de Jean-Pierre Améris (2007, téléfilm), de “Welcome” et “Des vents contraires” de Jalil Lespert.

En 2016, “La Renverse” se penche sur le sort des proches d’un homme politique éclaboussé par un scandale sexuel.

Un extrait du roman “Le Coeur Régulier:”

“Vu de près, pris dans le cours ordinaire, on ne voit rien de sa propre vie. Pour s’en saisir, il faut s’en extraire, effectuer un léger pas de côté. La plupart des gens ne le font jamais et ils n’ont pas tort. Personne n’a envie d’entrevoir l’avancée des glaces.”

Un extrait du roman “Falaises:”

“Je sais le poids des morts. Et je sais le mauvais sort. Je sais la perte et le saccage, le goût du sang, les années perdues et celles qui coulent entre les doigts. Je connais la profondeur des sables, j’en ai éprouvé la résistance, la matière meuble, équivoque. Je sais que rien n’est fiable, que tout se défait, se fissure et se brise, que tout fane et que tout meurt. La vie abîme les vivants et personne, jamais, ne recolle les morceaux, ni ne les ramasse.”

No, it’s not from France but from a recent trip I took to Baltimore. My French eye couldn’t miss the small table and chair, such a familiar sight in France . 

Olivier Adam was born in Draveil, in the Parisian suburbs, on July 12, 1974.

After the university he starts to write and participates in 1999 to the creation of the literary festival “Les correspondances de Manosque.”

In 2000, Olivier Adam publishes his first novel, “Je vais bien, ne t’en fais pas,” which becomes an immediate success. Adam becomes a prolific author who writes for adults and children alike. His work has been very well received and praised in France. Adam is also a movie scenarist who has adapted some of his own novels for the cinema and also collaborated to the writing of other French films.

Through his novels Adam depicts ordinary men and women, often blue collar, middle class individuals, going through deep identity crisis. Adam is particularly interested to write about the shifts from one social class to another, not unlike sociologists would do.

It is impossible to translate a work of fiction if you aren’t a professional translator. So I won’t translate the extracts from Adam’s novels “Le Coeur Régulier” and “Falaises.”

Unfortunately, Adam’s work is not available in the US. But I found a review written in English related to the novel “Je Vais Bien, Ne T’en Fais Pas,” the book that took Olivier Adam to the French literary scene. The author has in fact adapted the story to the movies and it is available in the US. You can read the book review on Book Around the Corner and read about the movie on Wikipedia (my family always contributes to the funding of the free encyclopedia).

Ingrid ASTIER est née à Clermont-Ferrand le 02/04/1976.

Normalienne, agrégée de Lettres, et toquée de cuisine, Astier mène une carrière impressionnante : Prix Strasbourg 1993 pour un mémoire rédigé en allemand intitulé “Rencontre avec Brecht et sa modernité,” agrégée de littérature moderne et professeur de littérature à Paris VII, elle publie en 1999 une nouvelle, Face à faces, au Mercure de France, et obtient le prix du jeune écrivain.

En 2005, elle est embauchée comme cuisinière sur le tournage du film de Damien Audoul.

Elle cultive son penchant pour la littérature et la cuisine et pratique la gourmandise – verbale – en publiant les Exercices négatifs de Cioran chez Gallimard (2005). Elle est aussi l’auteur du Goût du chocolat et du Goût du thé, au Mercure de France (2007) et de nombreux articles, notamment dans le Dictionnaire culturel de la langue française d’Alain Rey.

Après le chocolat, le thé et la rose, elle publie en 2009 un ouvrage consacré au goût des parfums, quatrième volume de la série Le goût de… Elle écrit également sur le safran, le chocolat et la vanille, sans oublier l’excellent Cuisine Inspirée (Agnès Vienot, 2007), dans lequel, mêlant portraits de chefs et d’artistes, elle évoque saveurs et souvenirs, et réussit l’anti-livre de cuisine parfait!

Avec “Quai des enfers”, publié en janvier 2010 dans la collection Série Noire de Gallimard, Ingrid Astier fait son entrée dans l’univers du polar. Ce premier “policier,” sélectionné pour le Prix du Roman Noir 2010 (BibliObs-Le Nouvel Observateur, Prix Sylvie-Turillon 2011, Prix Lafayette 2010, Prix Paul-Féval de la Sociéte des Gens de Lettres 2010, Prix Polar en Plein Coeur 2010) nous plonge dans les ventres obscurs de la Seine, théâtre de sombres meurtres.

Deux extraits du roman “Quai des enfers:”

“La première fois que Rémi avait aperçu l’Institut médico-légal, c’était, comme tout le monde, depuis le train fantôme du métro. Les wagons chahutaient sur le viaduc hélicoïdal, en mugissant. Fait étrange, la station de métro enlaçait les murs austères, entamant autour des fenêtres à barreaux une ronde reptilienne.”

“Tous les ingrédients étaient là : la seine des bateaux-mouches rendue infréquentable, un type célèbre hésitant entre macabre et génie, des jalousies de femmes, un arrière-décor entre sexe drogue et rock star, un nain diabolique sorti de sa boîte avec la langue tirée, des morts signées par un artiste… ”

Vous pouvez lire ici un entretien avec Ingrid Astier, pour son nouveau roman policier : “Haute voltige.”

Since flavors and scents take first stage in Ingrid Astier’s writing, this is a pic from a lovely café in Baltimore where I ordered and enjoyed an unusual delicate white rose tea for breakfast.

Ingrid Astier was born in Clermont-Ferrand in Auvergne on March 2, 1976.

In addition to an impressive academic background she is also crazy about cooking. She will be in fact hired as a chef during the filming of a French movie. Astier cultivates her passion for literature and cooking and publishes several books related to the savors and flavors of chocolate, tea, saffron, and vanilla among others. Her cookbook “Cuisine Inspirée” blends chefs and artists’ portraits, flavors and memories. The book has been called the perfect anti-cookbook.

“Quai des Enfers,” published in 2010 by the highly respected house Gallimard in their famous collection Série Noire, is extremely well received in France. France nurtures a long and strong history with crime writing. We call this genre Polar in French, from the words police and policier (policeman).

“Quai des Enfers” marks a shift in Astier’s writing journey. With this novel that takes the readers through the underbelly of the River Seine, Astier enters this dark suspenseful universe that attracts so many French readers. Including my own husband. His Serie Noire collection took so much place in our home library that he has recently agreed to pack them in boxes and stored them in the garage, where I sometimes find him, looking for a favorite title. A tough decision, let me tell you, even for me who favors other genres.

You can read here an interview about Astier’s second “polar” called “Haute Voltige.”

 

Enjoy your weekend!

Bon weekend!

See you on Monday with letter B!

A lundi pour la lettre B!

Thank you for reading!

Merci de nous lire!

Good luck if you participate to the A to Z Challenge!

Bonne chance si vous participez au Challenge de A à Z!

 

Comments

  1. What an interesting theme! Sue from https://suestrifles.wordpress.com

  2. I like your comment about translating fiction. The word choice is so important, I think you’re right. Good luck with the challenge 🙂

    • I would never attempt to translate fiction 🙂 Hard enough to come up with two posts in English every day this month. Still wonder why I started. I love books and my friend who’s helping me too, so it’s great to work together on this one. Which takes time and explains my relative silence over the last weeks. Hope all is well for you and your family.

  3. Voilà… vous avez beaucoup travaillé!
    Les deux auteurs étaient inconnus pour moi. Je crois que vous allez me découvrir quelques noms intéressants, merci!

    —–
    #AtoZ Challenge Theme: Postcards
    Letter A: Adventurers.

    • J’ai manqué votre commentaire et je m’en excuse. Je le découvre alors que je m’apprête à faire une compilation de ces billets écrits pendant le mois d’avril 2017. Vous en saurez davantage bientôt. Stay tuned comme on dit ici. Merci encore pour votre gentil message auquel je réponds si tardivement.

  4. Marvelous challenge, Evelyn. Wishing you luck (not that you really need it though). 😀 Hugs!

  5. Ooh la, la!! You are certainly diving into the A-Z challenge this year. I will be following – I feel like I’m taking an online French Literature class

    • Thank you, merci, Claire. I often feel as if France was still perceived as an old land with the same authors featured in anthologies. The literary scene is vibrant and the country has still countless independent bookstores. French people read a lot. Initially I thought of only children’s authors but it would have been impossible to complete the alphabet. Perhaps next time with illustrators I could do it. I saw that you’ve also embarked the same boat. I will definitely stop by very soon. Hugs.

  6. ♥♥♥

  7. J’ai rencontré Ingrid Astier hier, et fini Haute voltige le soir-même, un régal, la jeune femme et son roman. Bientôt ma chronique. Et merci Evelyne de me faire participerà tes aventures !

    • Merci à toi! Je n’y serais pas parvenue sans ton aide. Et c’est un sentiment étrange aussi pour moi de retrouver des noms oubliés. La lettre E m’a rendue un peu nostalgique. Merci, vraiment.
      Tu as eu de la chance de rencontrer Ingrid Astier. Je suis tentée par ses livres aussi. Je ne cesse en fait d’allonger ma liste de livres à lire. Ta faute 🙂

  8. Everyday I am presenting a restaurant (or two) Evelyne and I recently visited.

    Ajanta Restaurant (Berkeley, CA): probably the best Indian restaurant in the East Bay. The chef’s tasting menu is a bargain.

    American Bounty at the Culinary Institute of America (New York Hudson Valley): perfect opportunity to visit the beautiful CIA campus and enjoy regional dishes prepared by students and their professors.

    Evelyne’s husband

  9. Wow wow wow!! J’aime bien vos sujets! Je vais aller tout de suite trouver un livre d’Ingrid Astier. La cuisine et la littérature vont parfaitement ensemble. Quelle début pour votre A à Z! De plus, je vais donner votre site-web aux gens dans mon cours de français, où on lit des livres en français ! Chouette !

  10. Très belle initiative, que je vais suivre avec beaucoup de plaisir. Merci.
    Marie

  11. kalinous says:

    Bravo, bravo, bravo ! Bravo les filles, chapeau ! Je vous suis à fond !

Trackbacks

  1. […] He already added his pics to the letters A, B, and […]

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