Few last names start with the letter Q and even less for French female authors, so today the one and only Serge Quadruppani plus a last minute surprise…
Born in 1952, Serge Quadruppani is a novelist, an activist who adds his voice against the excesses of capitalism, an essayist, an editor, and a translator for several contemporary Italian authors. He has also collaborated to Le Poulpe series with Jean-Bernard Pouy, the author for the letter P.
Only one of his novels, a mystery, is available in English.
Isabella Stewart Gardner Museum and Gardens, Boston
One of the quotes below, from one of Quadruppani’s novels, is about a cat and cats in general. The protagonist admits that even his beloved cat Manga, the only living creature allowed to access the second story of his home, cannot enter his room when he undresses. The reason, he says, is that these felines that quietly entered people’s lives several thousands years ago have in their eyes something he has never seen elsewhere.
I tend to agree. I think that more people favor dogs to cats because of cats’ knowing eyes. In any case, reading this quote gives me the opportunity to tell you a few cats’ stories and to introduce you to two special cats.
Unlike me who grew up in the country with cats, bunnies, lambs, and even a goat my husband was brought up in the Parisian suburbs and had never had a pet. The situation changed immediately when we moved in together. Our first cat was unfortunately sick and died very young of leukemia. Quickly after, close friends offered us a kitten from a healthy litter. Catmintosh followed us from Paris to California. Years later, we adopted Sugar, an adorable stray cat that jumped into my bag as I was helping in my son’s classroom. Sugar was meant to meet our family. And she was meant to be my youngest daughter’s very special friend. She was too young to have known Catmintosh and immediately fell for Sugar. The love was reciprocated as the cat adored my daughter too. Sugar’s brutal death (nature can be pitiless toward pets) was a real tragedy for my then seventh grader who refused another cat.
Now that my kids are living away from home, we don’t have any pets. Not having to find a pet sitter when my husband and I want to travel together is easier. But I never miss an opportunity to pet every cat I meet on my morning daily walk.
And I have the occasional treat to play with my second daughter’s adopted cats.
It took my daughter a lot of patience and care to feed these tiny creatures and moreover tons of love to gain their trust. Found without their mom at a few weeks old these cats had not benefited from the crucial maternal attention most kittens receive.
But this has changed, and now Tuck (from Tuxedo because of her white chest against her black coat) and Aly are playful and trusting one-year-old female cats.
Not really to replace our female French author du jour. But since many of my readers are also cats’ lovers and that many writers are too, I figured that today was a great day to introduce Tuck and Aly.
Downtime for Tuck after playing fetch (I swear she can do it as well as a dog)
Serge Quadruppani est un romancier, un essayiste, un militant qui ajoute sa voix contre les excès du capitalisme, un éditeur, et un traducteur pour plusieurs auteurs italiens contemporains. Son blog est une source d’informations sur les évènements actuels qui touchent la France et le monde et sur ses prises de positions.
Pour lire sa biographie et bibliographie complètes Babelio reste votre meilleure adresse.
La citation extraite du roman Au fond de l’oeil du chat de Quadruppani me plait particulièrement parce que j’adore les chats. Quand j’ai rencontré mon mari j’ai appris qu’il n’avait pas grandi avec des animaux domestiques. Je venais d’une maison où il y avait toujours eu un chat, une chèvre, des moutons, et des lapins. Alors je lui ai proposé de commencer par un chat. Plus facile dans un appartement parisien. Notre premier chat est tombé malade tout petit. Super triste. Mais le second venait d’une portée de chatons d’un couple d’amis. Catmintosh nous a suivi en Californie et des années plus tard nous avons recueilli une adorable petite chatte qui errait sur le campus de l’école élémentaire de mes enfants. Elle avait été baptisée Sugar à cause de sa personnalité super attachante. Sa mort tragique (la campagne peut être impitoyable pour les animaux domestiques) a particulièrement marqué ma plus jeune fille et elle n’a plus voulu de chat. Nous avons eu une chienne. Mais Pepper n’était pas Sugar. Depuis que mes enfants sont étudiants nous n’avons plus d’animaux chez nous ce qui permet aux parents de voyager sans avoir à trouver de pet sitter.
Mais je me rattrape car l’une de mes filles a adopté deux chatonnes il y aura un an la semaine prochaine. Des petits chats abandonnés nourrissons c’est adorable mais triste aussi. Leur mère avait disparu quand elles ont été trouvées et ma fille s’en ai très bien occupée pour les nourrir mais surtout les apprivoiser et leur donner confiance.
Alors comme je sais que les chats sont très populaires parmi les gens qui écrivent ma fille m’a autorisée à vous montrer leurs petites bouilles. Je vous présente donc Aly et Tuck (de tuxedo ou smoking en français). Je ne dis pas que cela remplace notre auteure féminine du jour.
Tuck loves the guests’ sofa bed
It’s still sometimes difficult to shoot shy Aly’s portrait
Extrait de “La disparition soudaine des ouvrières:”
“Il m’a expliqué qu’il était partisan des théories du “décèlement précoce”, c’est-à-dire une politique de prévention du crime. Il s’agit de repérer la dangerosité des organisations avant même qu’elles ne deviennent vraiment dangereues et d’intervenir contre les personnes non pas en fonction de ce qu’elles ont fait mais de ce qu’elles pourraient faire. Je lui ai répondu alors qu’il devrait m’interpeller tout de suite, parce que j’ai souvent envie d’étrangler ma femme… Il a ri l’idiot, il croyait que je plaisantais.”
Extrait de “Au fond de l’oeil du chat:”
“Au moment du coucher, même Manga, le seul être vivant que je laisse accéder à l’étage, n’a pas le droit de franchir le seuil de ma chambre.
Je ne me déshabille jamais sous le regard des chats.
Ce qu’il y a dans l’oeil de ces animaux de compagnie, de ces félins entrés en douce dans la vie des humains voilà quelques millénaires, je ne l’ai jamais vu ailleurs.”
Extrait de “Corps Defendant:”
“Les farines animales, c’est de la poudre aux yeux. C’est pas la vache qui est folle, c’est notre civilisation.”
See you tomorrow with letter R!
A demain pour la lettre R!
Thank you for reading!
Merci de nous lire!
Good luck if you participate to the A to Z Challenge!
Bonne chance si vous participez au Challenge de A à Z!