From A to Z, Twenty-Six Funny, Weird, Vivid French Expressions

JALOUX COMME UN POU

 

 

 

Literally: As jealous as lice

Best equivalent: Green-eyed, green with envy

Do I need to explain more? Anyone who has dealt with lice knows how territorial the parasites can be.

As always, if you know an American English expression that would match the French expression du jour, go for it!

 

See you tomorrow with the letter K, part of the A to Z challenge!

 

A Month of French Authors/Un Mois d’Auteurs Français

Today for the letter J the French authors Philippe Jaenada and Andrea H. Japp

 

Philippe Jaenada was born in 1964. If you read French I recommend his biography written in his own words. Another author who tells of his early struggles in life (working odd jobs, searching for his place in the world before starting to write). Seems like some writers know early on that they are meant to write while others search for a longer time to give a sense to their lives or at least find their role in the world. I love how Jaenada compares falling in love with the woman he will marry as being struck by lightning. A beautiful evocation of the moment. I also suggest stopping by the website of the gorgeous village of Veules-en-Rose, located in Normandy, where the author wrote several of his novels. It’s because of the name of the village that I chose to include these roses that I got to admire a few years ago in the small town of Tyler, Texas. The municipal rose garden is a real gem.

Since I haven’t read Jaenada, I browsed through lots of reviews and visited several websites, besides collecting the information coming all the way from France from my partner for this month. Knowing my tastes, I would probably favor Sulak, based on the life of the French gangster Bruno Sulak nicknamed the gentleman robber since he never hurt anyone during his many holdups, and the most recent La Petite Femelle, another historical fiction novel about Pauline Dubuisson, the contreversial French woman judged in 1953 for the murder of her lover, a young woman who was raped and whose head was shaved at the end of WWII to condemn her affairs with German officers. Jaenada has read everything and explored every trail related to Pauline. In the end, he is the first one to offer a drastically new portrait of a woman whose destiny was intricately tied to the turbulent world around her.

Sadly, or not, you’ll tell me 🙂 the only book available in English from Jaenada is Erotic French Postcards. He’s not even the sole author but merely a contributor.

 

Roses from Tyler, Texas

Philippe Jaenada c’est sa biographie écrite par lui même que j’ai vraiment aimé lire. Et puis je suis tombée sous le charme du village de Veules-en-rose il s’est refugié pour écrire son premier roman et ensuite avec sa femme enceinte pour écrire son second livre. D’ les roses qui illustrent mon billet. Elles viennent d’une petite ville du Texas, sans distintion particulière, si ce n’est son jardin municipal planté de roses de toutes espèces. Nous y sommes passés après un hiver très froid et certains des rosiers avaient gelés.

Pour revenir à Jaenada, me connaissant, je pense que j’aimerais “Sulak” la biographie romancée de Bruno Sulak et “La Petite Femelle” inspirée de la vie réelle de Pauline Dubuisson, jugée en 1953 pour le meurtre de son amant. Une figure contreversée dès la fin de la seconde guerre mondiale, due à ses liaisons avec des officiers allemands, Pauline Dubuisson est l’objet d’un roman dans lequel Jaenada la dépeint au-delà d’une criminelle. J’aime cette prise de position quand on sait l’intolérance avec laquelle les femmes ont été (et sont encore trop souvent) jugées.

Avez-vous lu Jaenada?

Extrait de “Sulak :”

“Le plus difficile n’est pas de partir. Ce n’est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l’autre. Le plus difficile, se dit-il, c’est de ne pas savoir quand on pourra revenir.”

Extrait de “La petite femelle:”

“Tous ces gens de vingt ou trente ans qui se rangent aux côtés des vieux magistrats pour défendre, de bonne foi et à raison, leur ancien copain, mais aussi la morale, la famille, la fidélité obligatoire et la place traditionnelle des femmes, sont la jeunesse et prétendument la force de l’époque, mais les parents de ceux qui manifesteront contre eux en 68.

Pauline a une génération d’avance sur eux.”

From the rose garden in Tyler, Texas

I read a lot, but I admit lagging behind in recent French literature, so I had not even heard about Andrea H. Japp. My French friend has read several of her novels and favors her early work centered on Gloria Parker, a complex, tormented woman. A mathematician, also the mother of a handicapped child, Parker provides help to the FBI in its investigations. Despite this fact, her work is not available in English.

Andrea J. Happ, born Lionelle Nugon-Baudon in 1957 in Paris, is one of the big names in historical crime fiction in France. A doctor in biochemistry, she is a toxicologist, a renowned researcher, and also the French translator of Patricia Cornwell’s novels (under the pen name Hélène Narbonne.)

 

Another of the many roses from the Tyler Municipal Rose Garden in Tyler, Texas

La Livrophage me dit avoir beaucoup aimé Andrea H. Japp, surtout la première partie de son œuvre, du polar psychologique avec un personnage central complexe et tourmenté, une femme, Gloria Parker- Simmons, mathématicienne et mère d’une enfant handicapé, qui aide le FBI dans ses enquêtes.

Elle a moins aimé ses derniers romans, toujours policiers, qui explorent le Moyen-Age. “Enfin un long voyage paisible” est un autre livre à propos d’une femme et de sa mère âgée à l’approche de la fin de sa vie.

Extrait de “Contes d’amour et de rage:”

“Vous croyez que la vie, l’amour, c’est quoi ? Une étude de texte ? C’est une perturbation permanente, un dérangement constant. C’est même souvent un bordel majeur.”

Extrait de “Dans la tête, le venin:”

“Un ange qui s’émerveillait , riait de tout , un ange qui transformait la vie en miracle. Un moineau qui se posait sur un appui de fenêtre. Un pétale de fleur qui atterrissait à ces pieds? Une mouche qui envahissait leur cuisine et ses hurlements pour la faire ressortir avant que sa mère ne l’écrase. Un ange qui ne voyait que la vie , que la vie rendait folle de joie. Un ange dont Diane avait dû identifier les morceaux , à la morgue.”

Extrait de “Le Sacrifice du papillon:”

“L’ordre c’est une peur, peur de se perdre, de s’y perdre, de n’être pas à la hauteur. Peur de se dévoiler aussi, rien n’est plus personnel donc révélateur que le désordre. L’ordre est souvent soumis à la logique donc relativement impersonnel. En bref, et au isqué d’être désagréable, je me demande si le désordre n’est pas le produit d’une structure intellectuelle forte.”

Extrait de “Un violent désir de paix:”

“Tourner la page. Amusant cette phrase que tout le monde répète à l’envi sans en comprendre l’extrême importance, la signification dévastatrice, définitive. Une autre page, toute neuve. Un éclatant symbole.”

 

See you tomorrow with letter K!

A demain pour la lettre K!

Thank you for reading!

Merci de nous lire!

Good luck if you participate to the A to Z Challenge!

Bonne chance si vous participez au Challenge de A à Z!

 

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