En l’honneur de l’anniversaire de Martin Luther King Junior (né le 15 janvier 1929), les écoles, les services postaux, les banques, et bureaux du gouvernement fédéral sont fermés aujourd’hui lundi aux Etats Unis. Ce jour devint une fête fédérale par une loi signée en 1983 par le président Ronald Reagan, mais ce n’est que depuis 2000 que les cinquante états des USA le célèbrent unanimement.
Un certain nombre de business privés sont également fermés. Le cœur d’une entreprise américaine balance entre deux jours fériés : Martin Luther King’s Day ou Presidents’ Day, le 16 février cette année.
On dit que les républicains préfèrent Presidents’ Day et que les démocrates penchent pour Martin Luther King’s Day. Dans le doute je suis les écoles et fête les deux.
Presidents’ Day, comme son nom l’indique, célèbre les présidents américains dans leur ensemble, même si techniquement ce sont Lincoln et Washington, qui sont fêtés, nés respectivement le 12 et le 22 février.
Quant à Martin Luther King Jr., lorsque je suis passée à Memphis en 2012, j’ai eu la possibilité de voir le lieu exact où il a été assassiné le 4 avril 1968.
Mon blog était peu lu à cette époque. En fait, il est possible que personne n’ait lu ces billets écrit en français ici et in English là.
Mes nombreuses années en Californie m’ont davantage familiarisée avec le mouvement des droits civils des noirs américains, dont Martin Luther King Jr. était le leader, qu’avec la ségrégation raciale du sud des Etats Unis. Les deux sont cependant indissociables.
Si vous voulez que vos enfants découvrent les racines de ce mouvement sans passer par un livre d’histoire, je vous recommande One Crazy Summer, un roman à la fois drôle, honnête et très sensible, écrit par Rita Williams-Garcia et publié en 2010.
A travers Delphine et ses petites sœurs, dont elle s’occupe du haut de ses onze ans comme une vraie maman, maintenant que la leur a décidé de quitter Brooklyn pour Oakland de façon à vivre à fond le style de vie californien des années 60, l’auteure nous fait découvrir les évènements les plus marquants et transformateurs de l’histoire récente des USA. Excès et espoir se poussent constamment du coude à travers une série de personnages extrêmement bien campés. Delphine et ses soeurs vivent la montée des droits civils au plein coeur d’Oakland, des moments extraordinaires mais aussi banals qui font l’enfance, et aussi un rapprochement inattendu avec leur maman.
Un thème sérieux avec une sérieuse dose d’humour, des personnages et situations réalistes et émouvants. Franchement excellent.
Le site web de Rita Williams-Garcia est aussi une bonne source d’information sur son parcours de femme noire écrivaine aux USA.
Malgré le succès de ce livre aux USA, je n’ai pas trouvé de traduction française. Si quelqu’un la connaît, faites-le moi savoir.
Si vous voulez remonter quelques années plus haut dans l’histoire, lisez le grand classique de Christopher Paul Curtis The Watsons Go to Birmingham – 1963, publié en 1995 et étudié très souvent dans les écoles américaines (c’est ainsi que je l’ai découvert au début des années 2000). Le roman est traduit en français sous le titre Voyage à Birmingham.
La famille extravagante de Kenny (10 ans) quitte Flint, Michigan pour visiter sa grand-mère à Birmingham, Alabama. Ce voyage du nord au sud du pays sera comme un aucun autre et transformera non seulement Kenny et sa famille mais encore les Etats Unis.
Un livre incontournable dans lequel on apprend tant de choses, non seulement sur l’un des évènements les plus sombres de l’histoire des Etats Unis et sur la discrimination raciale, mais aussi ce que tous les humains ont tendance à faire : assumer sans savoir. Les états américains, les villes, le climat, les accents, tout est l’occasion de décaper les stéréotypes.
Tout comme One Crazy Summer, The Watsons Go to Birmingham – 1963 est un roman plein d’humour, très drôle malgré son sérieux, avec une palette de personnages inoubliables, sur un sujet difficile qui divise encore trop souvent les américains.
La mémoire de Martin Luther King est présente aux Etats Unis à travers les avenues, les boulevards, les rues, les parcs, les squares, et bien sûr les écoles qui portent son nom.
Souvent seulement ces/ses initiales: MLK.
I had some difficulty translating this post, but I was successful. Growing up during the ’60s, even as a young child, I remember that it was scary and confusing, especially when Dr King was assassinated. The Civil Rights movement represents a significant inflection point in this country’s history.
Bravo for trying to read my French post! I like to write in my native language about American events or trips I’ve made in the States. I had little memories of Dr. King from my French childhood and his life and actions got more meaning when my kids went to school here and saw for myself. The Civil Rights movement was certainly essential to move people in the right direction. Again, thank you for reading in French. Having (finally)used Google translator, I know that the job isn’t perfect. But it helps!
For some reason, the google translator refused to appear for this, so i had to try to read it using my nearly forgotten French from high school and college. Garry covered MLK and met him several times. He was at the March in Washington, he was there for “We have a dream.” A lot has changed since then, but not enough.
It looks like Google was acting up on that one, so thank you for trying your French. I would have been impressed to meet someone like Dr. King. Garry had certainly been fortunate to get to know so many people through his life. And to be part of a legendary march! I totally agree with you: a lot has been done but we aren’t there yet in terms of equality for all. See you on your blog, Marilyn.